Des traitements naturels contre les maladies de la vigne
Malgré tous les efforts en prévention, il arrive que la vigne soit tout de même attaquée. Heureusement, les vignerons bio disposent de plusieurs solutions naturelles pour agir.
Le soufre et le cuivre, des alliés historiques
Ce sont probablement les traitements les plus connus en bio. Le soufre combat efficacement l’oïdium, tandis que le cuivre (souvent sous forme de bouillie bordelaise) est utilisé contre le mildiou. Mais attention : même s’ils sont autorisés en bio, leur usage est très régulé, car en excès, ils peuvent avoir un impact négatif sur l’environnement, notamment sur les sols. C’est pourquoi les producteurs bio cherchent sans cesse à réduire les doses utilisées.
Les décoctions et extraits de plantes
Là où la chimie conventionnelle privilégie les molécules de synthèse, le bio préfère puiser dans la richesse naturelle des plantes. Voici quelques exemples :
- La prêle : riche en silice, elle aide à renforcer les défenses naturelles de la vigne contre les maladies fongiques.
- L’ : sous forme de purin, elle stimule la vigueur de la vigne et éloigne certains ravageurs.
- Le souchet ou la camomille : ces plantes sont souvent utilisées pour prévenir les infections fongiques.
Les microorganismes : des alliés microscopiques
En bio, on exploite aussi le pouvoir des bactéries et des levures bénéfiques pour contrer les nuisibles. Par exemple, certains producteurs épandent des préparations à base de bacillus, une bactérie inoffensive pour la vigne mais redoutable contre les champignons pathogènes.
Les huiles essentielles
C’est une piste prometteuse : certaines huiles, comme celle d’orange douce, ont des propriétés antifongiques intéressantes. Cependant, leur efficacité à grande échelle reste un sujet de recherches approfondies. Mais plusieurs vignerons bretons expérimentent déjà leur utilisation.